J’ai imaginé ce blog pour aider tous ceux et celles qui écrivent pour être lu(e)s à terminer leurs chantiers d’écriture et à trouver des lecteurs.
Très bientôt, je vais proposer un service d’accompagnement à l’écriture, car je me suis aperçue, au fil de mes recherches et nourrie par ma propre expérience, que si tout le monde était capable, avec du travail et de la rigueur, d’écrire un livre, tout le monde n’était pas capable d’y arriver seul.
Ecrire s’apprend. Soit. Cela est vrai. Tout comme la musique ou la peinture à l’huile, l’écriture fait appel à des techniques, à des ressources, dont la connaissance et la maîtrise permettent de donner au public, in fine, à lire, à entendre ou à voir, une réalisation disons… honorable – que je n’appellerais pas encore une œuvre.
Toutefois, la majeure partie des apprenti(e)s écrivain(e)s qui se lancent dans un premier roman abandonnent au bout de quelques pages. Ou s’ils/elles persistent, c’est pour se retrouver, longtemps après, avec une ébauche de livre qu’ils/elles peinent à finaliser à leur satisfaction.
Autobiographie, témoignage, message à transmettre ou une histoire qui gratouille, quelle que soit la raison pour laquelle on se mette à écrire, en plus d’une histoire à raconter, écrire un roman requiert une motivation profonde, du courage et de la discipline. C’est un chemin avec soi-même qu’on fait seul en allant puiser des ressources dans des endroits intérieurs inconnus.
Si la solitude est nécessaire à l’écrivain, elle peut aussi se révéler sa pire ennemie. Il est tentant de tout envoyer balader dès que les difficultés se présentent. Si je connais bien cette question, c’est que j’en ai fait l’expérience.
J’ai commencé à écrire très tôt dans ma vie, puis j’ai laissé tomber. Lorsque j’y suis revenue, avec une envie de roman, j’ai commis à peu près toutes les erreurs des débutants. Si j’ai finalement terminé ce livre, c’est que j’ai trouvé, sur ma route, à me former, à me nourrir, et des amis précieux pour m’accompagner.
Des alpha-lecteurs, d’abord. Puis la nécessité d’écrire tous les jours que j’ai contractée comme une maladie en créant ce site, ce qui a été ma meilleure décision de ces deux dernières années.
Des maîtres à écrire, ensuite, pour me montrer la voie et surtout, surtout, m’encourager et me permettre de conserver intacte mon désir d’écrire et d’aboutir.
Le temps de me confirmer qu’il n’y a pas qu’une seule façon de s’y prendre, que la bonne est celle qui nous correspond… jusqu’au moment où il devient nécessaire d’en changer.
Plus encore qu’une méthode miracle – qui n’existe pas, si quelqu’un vous dit le contraire, fuyez – écrire un premier roman demande d‘obtenir le soutien nécessaire, un regard extérieur bienveillant mais sans complaisance, capable de relancer la machine lorsqu’elle s’essouffle, avec qui partager en connaissance de cause.
Aujourd’hui, après de nombreuses péripéties, je suis prête à passer le témoin. Je vous en dirai plus à ce sujet très bientôt.